L’interdisciplinarité au service de Notre-Dame de Paris

Le président-directeur général du CNRS vient de nommer deux chercheurs, Martine Regert 1 et Philippe Dillmann 2 comme chargés de mission pour le pilotage du “chantier CNRS Notre-Dame”. Ils auront pour tâche de coordonner les travaux des chercheurs, avec les différentes institutions en présence, comme le ministère de la Culture et l’Association des scientifiques pour la restauration de Notre-Dame.
L’objectif est de centrer les travaux autour de quatre premiers axes de recherche : modélisation et données numériques, bois et charpente, matériaux (plomb, pierre…) et anthropologie ( pour étudier par exemple l’impact de l’incendie auprès de la population). Les responsables du CNRS considèrent que ce chantier sera l’occasion d’ouvrir la voie à des collaborations innovantes et fructueuses entre les différentes disciplines à l’œuvre .
A titre d’exemples :
- L’Unité Mixte de Services Archeovision 3D SHS en partenariat avec la TGIR Huma-Num, a proposé de mettre ses infrastructures à la disposition de la communauté scientifique pour accueillir toutes les données numériques liées à la cathédrale, une plateforme a été créée à cet effet, Notre-Dame 3D.
- Des acousticiens, et vont pouvoir reconstruire virtuellement l’ environnement sonore de Notre-Dame et collaborer au travail de rénovation afin de pouvoir rendre à la cathédrale une acoustique la plus proche de ce qu’elle était.
Sources:
, Notre Dame de Paris, la cathédrale des archéologues, The Conservation.
Photography credits: “Notre Dame gargoyle 1963″ by Noelle Gillies is licensed under CC BY-SA 2.0
- directrice adjointe scientifique à l’Institut écologie et environnement du CNRS [↩]
- directeur de recherche CNRS à l’Institut de recherche sur les archéomatériaux, CNRS/ Université de Technologie Belfort-Montbéliard/Université d’Orléans/Université Bordeaux Montaigne [↩]