Pourquoi des collaborations entre artistes et scientifiques ? (1/3)
Le 13 décembre 2019, la Fondation A*Midex a organisé la 5e édition des “Rencontres A*Midex” au Fond Régional d’Art Contemporain (FRAC) à Marseille. Cette journée a regroupé de nombreux intervenants d’horizons différents, autour de la thématique suivante : l’interdisciplinarité à l’épreuve des collaborations entre artistes et scientifiques. Les sessions organisées ont permis d’apporter des réponses à la question : pourquoi ces collaborations et selon quels paradigmes et modalités ?
La synthèse de l’événement est disponible sur le site web d’Aix-Marseille Université.
Un besoin de réflexivité
Ce besoin semble à l’œuvre dans toutes ces collaborations, et en est parfois même à l’origine. Car de nombreuses questions se posent aux chercheurs et aux artistes : quelle est la nature de l’art et du savoir ? Sur quels consensus reposent les domaines des arts et des sciences qui sont en interférence ? Quelles sont les consensus par rapport auxquels une recherche ou une création sont dites innovantes ? Etc.
Les démarches réflexives présentées durant les atelier de la journée ont ainsi été tour à tour qualifiées de “pas de côté” (Florence, Boulc’h, Simona Bodea), d’un “entre-deux acrobatique” (Lila Neutre) ou “d’écart” (Cédric Parizot), aussi bien par les artistes que par les chercheurs.
L’artiste Regina Hübner a ainsi présenté le projet Dear Cell (voir ci-dessous), qui offre clairement un moment de réflexivité aux chercheurs en immunologie du CIML et de l’INMED. Cette recherche a permis de questionner le crédo “What I am/ What I am not” : la dépendance et l’influence réciproques entre la perception de ce que nous sommes et de ce que nous ne sommes pas sur une base personnelle, sociale et cellulaire.
Crédit de la photographie : Photo by Joanjo Pavon on Unsplash
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
amidex (2 mars 2020). Pourquoi des collaborations entre artistes et scientifiques ? (1/3). L'interdisciplinarité : pourquoi et comment ? Consulté le 7 novembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/b1l2